Cabinet LE GOFF

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Le prêt « à la grosse aventure » était pratiqué par les Grecs et les Romains pour le commerce maritime. Les marchands avaient besoin d’argent alors ils s’adressaient à des banquiers qui leur prêtaient les capitaux nécessaires. Si le bateau faisait naufrage, le marchand ne remboursait rien au banquier. En revanche, en cas de réussite de l’expédition, le prêteur était remboursé et touchait en plus une participation élevée en compensation du risque encouru. Au 12ème siècle le prêt « à la grosse » se développa et donna lieu à des abus quant au taux d’intérêt. Par décrétale de 1234, le Pape Grégoire IX interdit le prêt usuraire. Il fallut donc trouver un autre moyen qui permit au banquier d’être certain du remboursement du prêt. Ainsi fut mis en place un nouveau système où les banquiers acceptèrent de garantir, en cas de perte, la valeur du navire et de sa cargaison, moyennant le paiement d’une somme fixée d’avance. L’écrit qui matérialisait ce contrat s’appelait « une police » au sens de preuve, la promesse de garantie était « l’assurette » et la somme payée « la praemium ». Une fois le voyage terminé, ces contrats d’assurance étaient « cassés » c’est-à-dire déchirés. Le plus ancien contrat d’assurance conservé (non déchirés) a été émis à Gènes, en Italie en 1347. L’histoire de l’assurance permet de comprendre nombre de mécanismes et de règles applicables aujourd’hui. Elle met aussi en exergue une évidence : l’assurance n’existe que pour satisfaire des besoins !

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Le prêt « à la grosse aventure » était pratiqué par les Grecs et les Romains pour le commerce maritime. Les marchands avaient besoin d’argent alors ils s’adressaient à des banquiers qui leur prêtaient les capitaux nécessaires. Si le bateau faisait naufrage, le marchand ne remboursait rien au banquier. En revanche, en cas de réussite de l’expédition, le prêteur était remboursé et touchait en plus une participation élevée en compensation du risque encouru. Au 12ème siècle le prêt « à la grosse » se développa et donna lieu à des abus quant au taux d’intérêt. Par décrétale de 1234, le Pape Grégoire IX interdit le prêt usuraire. Il fallut donc trouver un autre moyen qui permit au banquier d’être certain du remboursement du prêt. Ainsi fut mis en place un nouveau système où les banquiers acceptèrent de garantir, en cas de perte, la valeur du navire et de sa cargaison, moyennant le paiement d’une somme fixée d’avance. L’écrit qui matérialisait ce contrat s’appelait « une police » au sens de preuve, la promesse de garantie était « l’assurette » et la somme payée « la praemium ». Une fois le voyage terminé, ces contrats d’assurance étaient « cassés » c’est-à-dire déchirés. Le plus ancien contrat d’assurance conservé (non déchirés) a été émis à Gènes, en Italie en 1347. L’histoire de l’assurance permet de comprendre nombre de mécanismes et de règles applicables aujourd’hui. Elle met aussi en exergue une évidence : l’assurance n’existe que pour satisfaire des besoins !

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