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La « Material Adverse Change » clause permet à la
partie concernée de se libérer de ses obligations en
cas de survenance d’un évènement affectant, ou
susceptible d’affecter, de façon significative
l’opération. La partie peut alors revenir sur son
engagement initial et se désengager de l’opération,
ou décider de la poursuivre moyennant une
renégociation partielle.
Il est fréquent de la trouver dans les contrats
d’acquisition, de fusion ou de financement car elle
offre aux parties un outil sur-mesure pour anticiper
les conséquences d’un retournement économique.
Certes, il existe aussi la clause « rebus sic stantibus »
sous-entendue dans tous les contrats et qui peut être
invoquée pour les modifier ou les résilier si les
conditions suivantes sont réunies : (i) concurrence de
faits ou circonstances extraordinaires imprévisibles
et imprévues par les parties, (ii) déséquilibre des
prestations du contrat et (iii) impossibilité d’y
remédier autrement. Le problème de la clause «
rebus sic stantibus » est qu’il revient au Juge de
réviser le contrat ou d’y mettre fin, à la date et aux
conditions qu’il fixera.
Le recours à une clause MAC est donc une bien
meilleure solution avec toute la latitude qu’autorise la
liberté contractuelle pour en dessiner les contours et
en déterminer les effets. Si la MAC clause est
correctement rédigée, la survenance du changement
significatif défavorable ne sera plus au bon vouloir de
l’autre partie qui n’aura aucune prise sur le cours des
événements.
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