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L’assurance se caractérise par l’inversion du cycle de
production : contrairement aux autres branches
d’activités, la compagnie d’assurance perçoit la
rémunération (la prime) avant d’effectuer la probable
prestation (le sinistre). L’assureur fixe aussi son prix
de vente (la prime) avant de connaître son prix de
revient (le sinistre éventuel).
Cette inversion du cycle représente un avantage de
trésorerie mais également une incertitude sur le coût
réel du sinistre.
C’est là que l’IA devient un outil fascinant avec
plusieurs champs d’application : les relations clients,
les analyses prédictives, l’automatisation des
indemnisations et la detection de la fraude.
L’IA intervient dans la collecte et le traitement des
données permettant aux assureurs d’effectuer des
prévisions plus précises au sujet de la fréquence et de
la gravité des sinistres.
Grâce aux méthodes telles que les réseaux de
neurones artificiels (artificial neural networks) et les
forêts aléatoires (random forests) ou forêts d’arbres
décisionnels, l’IA permet également de détecter les
fraudes grâce à la sélection des réclamations
suspectes.
La manipulation d’importants volumes de données
est un défi constant, notamment au niveau
réglementaire, mais aussi au niveau de la sécurisation
des données pour prévenir la cybercriminalité. Les
organisations doivent faire en sorte d’anonymiser ou
dénominaliser ces données pour être en conformité
avec la réglementation.
Les mesures de prévention contre une cyberattaque
doivent être renforcées et évoluées dans le temps.
L’absence de mesures renforcées peut provoquer une
divulgation d’informations confidentielles, par
exemple, le fait que l’IA automatise des tâches
répétitives, il est possible d’extraire le contenu d’un
site web (Web scraping) et reconstituer des formules
tarifaires de la concurrence en surinterrogeant un
comparateur de prix à l’aide de robots…